La politique urbaine de la Ville de Lyon telle qu’elle est conduite avec ses partenaires et notamment le Grand Lyon, représente une certaine continuité : l’action sur les quartiers sensibles, l’habitat, la lumière, les espaces publics, les espaces verts, la construction de nouveaux quartiers, l’attention accordée au commerce, au développement économique, etc.
En même temps, de nouveaux thèmes apparaissent comme les déplacements doux en complément de la politique des transports, de nouveaux objectifs sont affichés dans les opérations et les effets que l’on en attend, des enjeux différents naissent dans les méthodes à utiliser pour les atteindre.
Conjuguer activité urbaine et environnement en promouvant un développement durable, favoriser la concertation, les débats, renforcer la présence de la nature en ville, mener des projets lumières dans les quartiers et s’attacher à ce qu’ils intègrent plus la création, les temporalités… telles sont quelques-unes des nouvelles orientations du projet urbain de la Ville de Lyon.
Et au-delà des intentions, il faut bien passer à des propositions concrètes, à des traductions dans les faits de ce qui ne serait sinon que des voeux pieux. C’est par exemple le cas pour ce qui est d’un rapport plus équilibré entre ville et nature : des pratiques nouvelles sont à construire, à inventer parfois, des expérimentations à conduire, des acteurs pour l’instant peu sollicités sont à mobiliser (artistes, ingénieurs, écologues, sociologues, techniciens du spectacle, etc.) pour des réponses plus justes et plus opérantes. Le Festival des Jardins de Rues en est un exemple.